Au lendemain de la première guerre mondiale, les progrès accomplis par l’aviation pendant le conflit autorisent les projets aériens les plus ambitieux et l’organisation du transport de passagers. Même si les conditions de vol restent rustiques, les passagers tiennent à se distinguer en empruntant la voie aérienne, que proposent de nombreuses compagnies récemment créées.
Le fait que la plupart des équipages soient alors issus de l’aviation militaire et aient connu bien des aventures est un élément rassurant.
Avant que les nécessaires rationalisations ne s’imposent, voyager par les airs reste cependant, pendant les « Années folles », une expérience pleine d’imprévus !
Bernard Vivier a plus de 40 ans d'expérience dans l'industrie aéronautique et spatiale et a occupé différents postes de direction, notamment au sein de ce qui est maintenant Airbus Group.
En cessant ses activités industrielles, il s'est consacré à l'action associative et préside le Groupe Régional « Pays de l'Adour » de l'Association Aéronautique et Astronautique de France, 3AF, reconnue d'utilité publique et qui a son siège à Paris.
Bernard Vivier est aussi historien aéronautique :
une histoire de l'aviation au Pays Basque ;
Une histoire de l'aéronautique dans les Pays de l'Adour…
et le dernier ouvrage, presque plus sociologique que technique, porte sur la vie quotidienne dans les écoles d'aviation, avant 1914 et s'intitule « Le temps des casseurs de bois »...
En 2010, il est nommé par le Chef d'Etat-major de l'Armée de l'Air, au grade de Colonel de la réserve citoyenne. Il est à ce titre, conseiller du Commandant de la BA 118 de Mont de Marsan, pour ses actions de rayonnement et y anime le « Comité Rozanoff ».
Bernard Vivier est Chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la médaille de l'Aéronautique.